Logo du site

L’essentiel à savoir pour protéger son troupeau des coups de chaud

Dès que le thermomètre dépasse les 22°C, les bovins sortent de leur zone de confort thermique. Quels sont les impacts sur leur santé ? Et comment les aider à passer ce cap des fortes chaleurs ? Alimentation, bâtiment, aménagement des pâtures… retrouvez l’essentiel à savoir sur le sujet.

Quels sont les effets de la chaleur sur les bovins ? Que faut-il changer au niveau de l’alimentation ? Comment adapter ses bâtiments aux étés de plus en plus chauds ?

Toutes les réponses à vos questions se trouvent dans les articles réalisés sur cette thématique et qui sont présents dans le sommaire ci-dessous.

Les différents impacts de la chaleur sur les bovins

Comment aider ses animaux à faire face aux coups de chaud

Surveillance du troupeau : des caméras pour faciliter le travail de l’éleveur

Les caméras permettent de surveiller le troupeau tout en évitant les déplacements et réduisent ainsi la pénibilité du travail. Un bon moyen, par exemple, de garder un œil sur les vêlages, ou d’identifier plus facilement les chaleurs.

Si la surveillance à distance des étables ne date pas d’hier, la technologie offre aujourd’hui de plus en plus de possibilités : détection des mouvements, enregistrement sur demande, vision nocturne ou panoramique… avec l’augmentation de la taille des troupeaux et la multiplication des bâtiments d’élevage, la caméra peut être un bon moyen d’améliorer ses résultats techniques. Comme Richard, vous pourrez surveiller votre troupeau n’importe où, sur n’importe quel écran sans effort.

Combiner caméra et détecteur de vêlage pour suivre les mises-bas

La caméra offre à l’éleveur davantage de confort de travail. Grâce à elle, il est possible de laisser vêler les vaches seules tout en gardant un œil sur le box de vêlage pour intervenir en cas de besoin. Associée à des détecteurs de vêlage, l’installation peut permettre d’optimiser la surveillance du troupeau tout en limitant les déplacements sur le site. En élevage allaitant, le producteur peut également vérifier que les veaux tètent correctement leurs mères.

Les experts de l’Institut de l’élevage se sont penchés sur les principaux avantages et inconvénients des caméras de surveillance :

AvantagesInconvénients
Surveillance des chaleurs, mises bas, blessures en stabulationNécessite un réseau de communication
Visualisation des lieux stratégiques de l’exploitationInstallation qui dépend de la configuration des bâtiments 
Surveillance d’un robot de traite ou d’alimentation Pas de vision nocturne en l’absence de caméra infrarouge
Détection d’intrusions en bâtimentQualité de l’image et du zoom très variable selon le matériel choisi

Identifier ses besoins pour bien choisir sa caméra

Pour choisir sa caméra, l’essentiel est d’identifier ses besoins (détection des vêlages, des chaleurs ou surveillance de l’ensemble du troupeau), et d’adapter son installation à la configuration du bâtiment. Si celle-ci le permet, une seule caméra peut assurer la surveillance du box de vêlage et de la stabulation.

Plusieurs options s’offrent à vous :

L’installation de caméras en bâtiment d’élevage coûte entre 300 et 7 000 €. Le coût dépend essentiellement des options retenues par l’éleveur, à savoir le type de caméra, la qualité du zoom, la présence d’une vision nocturne et surtout l’étanchéité à l’eau et à la poussière.

Il est possible de coupler la caméra avec d’autres fonctionnalités, comme le déclenchement de moteurs électriques pour l’ouverture des stabulations, ou encore la gestion des éclairages de votre étable depuis votre smartphone.

Changement climatique : l’adaptation des filières agricoles au cœur des objectifs du Varenne de l’eau

Le Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique a été lancé le 28 mai par le ministre de l’agriculture et la secrétaire d’État à la biodiversité, résolus à travailler ensemble sur un enjeu de taille : la gestion de l’eau en agriculture et l’adaptation des filières aux évolutions du climat. Ce Varenne se décline en trois thématiques, la gestion des risques, la résilience de l’agriculture, et l’articulation des besoins agricoles à la ressource en eau, avec des objectifs précis (agenda, résultats) pour chaque groupe de travail.

Inauguré ce 28 mai par le ministre de l’agriculture Julien Denormandie et la secrétaire d’État à la biodiversité Bérangère Abba, le Varenne agricole de l’eau et du climat veut prendre à bras le corps le sujet clivant de la gestion de l’eau en agriculture, dans un contexte de changement climatique.

Il s’agit, en effet, de lutter contre le changement climatique tout en favorisant l’adaptation du monde agricole à l’évolution du climat. Car si les six dernières années ont été les plus chaudes que l’on ait connues depuis 150 ans, la trajectoire de réchauffement va se poursuivre avec des effets très concrets dans les prochaines années, a rappelé le climatologue Jean Jouzel. Ainsi, avec un degré supplémentaire, l’évapotranspiration augmente de 7 %. L’eau en surface sera donc diminuée. Globalement, comme on le constate déjà aujourd’hui, les aléas seront plus fréquents, plus intenses, les débits moyens des cours d’eau et les débits d’étiage vont diminuer, parallèlement à une moins bonne recharge des nappes phréatiques.

Impact sur l’agriculture : le témoignage concret d’une agricultrice

Agricultrice installée en Normandie avec son conjoint, Nadège Petit a témoigné de son vécu sur la ferme familiale, une exploitation qui grâce à l’irrigation installée en 1986 par ses parents, permet une grande diversité de cultures. Néanmoins, le changement climatique se fait sentir : « nous constatons une difficulté d’implantation des cultures au printemps ou en fin d’été, des problèmes de fourrages pour les animaux » mais également « l’augmentation du vent en plaine, qui favorise l’évapotranspiration et engendre donc une sécheresse plus importante », explique l’agricultrice.
Autre constat, « aujourd’hui, l’évolution des variétés et du climat nous permet de cultiver du blé dur… La question que je me pose, c’est que reste-t-il aux zones intermédiaires ? », demande Nadège Petit. La difficulté à diversifier les assolements, à mettre en place des cultures de printemps qui luttent contre le salissement des parcelles, sont également des problématiques qui se posent. Pour l’agricultrice, il faudra adapter les solutions à chaque territoire mais aussi, plus largement, sortir du débat qui lie agriculteurs et irrigation, pour parler plutôt du lien entre l’eau et l’alimentation.

Une combinaison de leviers

« L’agriculture de 2050 ne sera pas celle de 2021 », a expliqué de son côté Thierry Caquet, directeur scientifique Environnement à Inrae. Les effets déjà observés vont se renforcer avec, pour une partie du territoire national, une baisse des rendements et une pression accrue des bioagresseurs en grandes cultures notamment. Les leviers d’adaptation sont multiples, mais il sera nécessaire de les combiner car ils n’ont qu’une efficacité partielle, indique-t-il.
Ces adaptations peuvent être incrémentales, comme le décalage des dates de semis (qui n’est possible que si les parcelles ne sont pas détrempées et si le printemps n’est pas trop sec), la sélection variétale, l’amélioration de l’efficacité de l’irrigation… Elles peuvent également être systémiques : reconception des systèmes de culture, remplacement d’espèces, diversification intra-parcelle, agroforesterie… Ou transformantes, en prenant la forme de nouvelles domestications d’espèces, d’abandon de productions à l’échelle régionale ou locale, ou d’une délocalisation de certaines productions, explique Thierry Caquet.

Gestion des risques, résilience de l’agriculture et vision raisonnée

Pour élaborer et mettre en œuvre ces solutions à grande échelle, le Varenne de l’eau se décline en trois groupes de travail : gestion des risques climatiques, résilience de l’agriculture, et gestion partagée et raisonnée des ressources en eau.

Piloté par Frédéric Descrozaille, député LREM qui a récemment rendu un rapport sur la gestion des risques, le premier groupe poursuivra trois axes de travail : une refonte du dispositif d’assurance récolte pour 2023, faire évoluer l’évolution de la gouvernance du fonds des calamités agricoles (FNGRA) dès 2021, et élaborer un protocole de gestion des crises de sécheresse.
Le deuxième groupe, dirigé par Anne-Claire Vial (présidente de l’Acta-Instituts techniques), et François Champanhet, se penchera sur les travaux réalisés par les filières pour l’adaptation au changement climatique, les diagnostics territoriaux à l’échelle régionale, et les réflexions thématiques sur un certain nombre de sujets (irrigation compatible avec le bon état des eaux, contribution de la sélection génétique, etc.). L’objectif étant d’aboutir à des stratégies d’adaptation au changement climatique.

Enfin, le dernier groupe piloté par Luc Servant (APCA), Jean Launay et Hugues Ayphassorho, devra identifier les orientations et actions à mettre en place pour une mobilisation sécurisée des ressources en eau à long terme, et construire une vision partagée pour mobiliser au mieux les ressources. Il se penchera notamment sur l’accélération des projets territoriaux de gestion des ressources en eau, la meilleure mobilisation des gisements existants.

Agroforesterie : un impact positif sur le bien-être animal

L’agroforesterie permet à un éleveur de piloter la disponibilité du fourrage, en quantité et qualité, mais favorise aussi le bien-être des animaux. Les arbres diminuent de 3 à 6 degrés la température en période de fortes chaleurs et limitent le stress du troupeau.

Lors des dernières journées AFPF, Camille Béral d’Agroof (société coopérative et participative spécialisée dans l’étude et le développement des systèmes agroforestiers) est revenue sur le lien entre agroforesterie et bien-être animal.

« Les arbres tamponnent les excès climatiques, a-t-elle indiqué. En période caniculaire, une parcelle agroforestière permet une baisse de température de l’ordre de – 3 °C à – 6°C ». La spécialiste se base sur l’exemple du site de Bonnefont en Haute-Loire, où les températures ont été mesurées tout au long de la journée durant le mois de juillet 2016.

C’est vers 14-15 h que les différences sont les plus significatives entre une zone sans arbre et une autre avec.

« Quand on s’intéresse à l’indice de confort thermique (THI) des bovins laitiers, on s’aperçoit que la présence d’arbres permet de limiter leur stress thermique et donc d’améliorer les performances des animaux », complète Camille Béral.

Shelt-air, l’application qui met de l’ambiance dans vos stabulations !

Pour favoriser le bien-être des animaux comme des éleveurs et assurer la pérennité des installations, il est essentiel de préserver une ambiance saine à l’intérieur des bâtiments.

Ouverture en faîtage, en longs-pans, … le dimensionnement des ouvertures ventilantes est déterminant pour la bonne santé de l’élevage et des travailleurs. Il existe un certain nombre de critères de base à respecter.

Issu du partenariat entre IDELE (Institut de l’Elevage) et ETERNIT France, l’application Shelt-air est un outil de diagnostic spécialement développé pour calculer les surfaces en ventilation naturelle  nécessaires des bâtiments de ruminants.

En effet, l’hiver il faut s’attacher à ventiler suffisamment tout en maîtrisant les vitesses d’air au niveau des animaux, alors que l’été des vitesses d’air importantes au niveau des animaux seront bénéfiques. Pour lutter contre le stress thermique, la ventilation est une priorité. L’implantation et la conception du bâtiment ont aussi une incidence importante sur le fonctionnement de la ventilation.

L’Institut de l’Elevage avec l’appui d’Eternit a conçu cette application qui tient compte des dernières recommandations en termes de ventilation et vous aide à concevoir les conditions idéales pour créer une bonne ambiance au sein de votre élevage et tirer le meilleur parti de votre exploitation.

Shelt-air dimensionne les ouvertures ventilantes en fonction de la localisation (plaine, montagne), de l’exposition au vent et des distances entre ouvertures (en lien avec le volume).

Cet outil vous guide pour choisir la meilleure solution pour votre projet.

En quelques clics, l’application Shelt-air vous permettre de définir les besoins de ventilation de votre bâtiment dès sa conception.

Voici le cheminement en 4 étapes :

1. DÉFINISSEZ L’ENVIRONNEMENT DU PROJET

2. SÉLECTIONNEZ VOTRE FILIÈRE

3. DÉCRIVEZ VOTRE BÂTIMENT

4. OBTENEZ, ANALYSEZ ET IMPRIMEZ VOTRE PROJET

Démarrez dès maintenant votre diagnostic et la conception de votre nouveau projet

Disponible sur Smartphone Shelt-air est pour les versions Android, et très bientôt sur iOS
Découvrez l’application :  www.shelt-air.com et sur Google Play.
Vidéo : https://vimeo.com/497185541

Ventilation et bien-être animal : des bâtiments tout confort

Quel que soit le type d’élevage, la maîtrise de la ventilation est essentielle pour réguler la température et l’hygrométrie des bâtiments.

La ventilation a un double impact : sur la santé des animaux, avec la diminution du stress ou de maladies, mais aussi sur la santé et le confort des éleveurs.

Ventilation : pas seulement une question de confort !

L’ambiance agressive qui règne dans les bâtiments d’élevage (mélange de poussières, de vapeurs, de gaz irritants) offre un terrain propice au développement de maladies ou de moisissures qui irritent les poumons, fragilisent l’organisme des animaux et à terme peuvent dégrader les matériaux et la pérennité de vos structures.

Les conséquences économiques des maladies respiratoires sont directes : pertes d’animaux, coûts vétérinaires, et indirectes : temps passé aux soins, pertes de productions, retards de croissance….

L’air doit donc être rafraîchi en permanence pour évacuer l’air vicié par les gaz et la vapeur d’eau afin d’éviter les risques de prolifération bactérienne

De l’air, sans courants d’air !

Comme la température, le bruit ou la lumière, la ventilation joue un rôle très important dans les performances des animaux. Toutefois, les animaux craignent particulièrement les courants d’air qui les stressent et influencent leur fertilité ou la production de lait.

Il faut ventiler sans entrainer une vitesse excessive de l’air, susceptible de créer un environnement désagréable. Les ouvertures ventilantes doivent être aménagées afin d’éviter de retomber directement sur le bétail.

La ventilation naturelle par le faîtage permet de laisser le vent aérer naturellement le bâtiment en créant un effet cheminée qui laisse l’air chaud s’évacuer grâce à sa tendance à s’élever.

Ventilez de manière naturelle et performante

Les bâtiments doivent être aérés pour apporter le confort aux animaux en toute saison, surtout en période estivale. Lors des journées chaudes, le rayonnement des matériaux et l’environnement, combiné à la forte production de chaleur par l’animal, empêchent l’animal d’évacuer l’excès de chaleur.

Ventiler permet de faire baisser la température de 6 à 8 degrés et d’assurer un air sain.

La température idéale d’une étable pour bétail de production de lait et de viande s’étend de -5° C à +18° C. Au-delà de 18°C, les animaux souffrent de la chaleur. Une hygrométrie élevée aggrave encore la situation. Les ruminants sont particulièrement sensibles aux températures dès qu’elles dépassent 21 à 25°C.

Si le bâtiment ne permet pas le rafraîchissement, les conséquences sont directes :

Gardez la température et l’hygrométrie sous contrôle

Pour réguler ces deux paramètres, utiliser un matériau respirant comme le fibres-ciment et des techniques modernes de ventilation (couverture en écailles par exemple), vous garantiront un environnement de travail sain et le bien-être de vos animaux.

Stable aux influences chimiques, le fibres-ciment est naturellement respirant et contribue à réduire la formation de condensation afin d’éviter les affections respiratoires chez les animaux. Insensible à la corrosion, aux moisissures, aux bactéries ou à la vermine, le fibres-ciment ne contient pas d’acier et ne rouille pas.

Une plaque ondulée en fibres-ciment peut absorber un tiers de son propre poids en eau (4,5l/m²). C’est le matériau idéal pour les solutions de ventilation naturelle, couramment utilisées dans les bâtiments d’élevage

Les plaques ondulées Eternit combinées aux solutions de ventilation : faîtières d’aération, des capots d’aération rectangulaires ou le système Zenitec, ajoute une ventilation naturelle supplémentaire à votre bâtiment et vous permettront de maîtriser les variations de température pour conserver un climat favorable toute l’année.

Bâtiment d’élevage : faites entrer la lumière !

L’éclairage naturel des bâtiments d’élevage une priorité 

La luminosité a un impact direct sur la production laitière et votre qualité de travail.

Les vaches produisent davantage de lait lorsqu’elles reçoivent 16 à 18 heures de lumière par jour. Réfléchir la conception ou la rénovation d’un bâtiment en pensant à l’aménagement des sources de lumière aura donc des conséquences positives pour le confort de ses occupants et l’ensemble de l’exploitation.

Un éclairage non adapté entrainera des répercussions sur la reproduction, le stress et les performances de l’animal. Outre la productivité accrue de l’élevage, un bon éclairage facilite le travail du producteur et procure une sécurité de façon générale.

Bien penser la couverture de votre stabulation pour favoriser l’éclairage naturel

La lumière naturelle est gratuite alors autant en profiter ! Privilégier l’éclairage naturel est synonyme de bien-être mais aussi d’économies.

La couverture des stabulations offre la possibilité de créer sans difficulté, à la fois aération et luminosité. Pour avoir un bon niveau d’éclairement, des aménagements simples permettent de faire entrer la lumière du jour dans la stabulation, par exemple en intégrant des plaques translucides à la toiture (5 à 12 % de la surface de toiture) ou un dôme éclairant.

Créez des conditions paisibles

L’intensité lumineuse doit être homogène pour ne pas éblouir les animaux et créer un environnement d’élevage sûr sans risquer de perturber les animaux.

Des espaces larges et bien éclairés favoriseront le bien-être des vaches et les manipulations des exploitants.

Tenez compte également du fait qu’une exposition directe aux rayons du soleil peut faire grimper la température intérieure. Il convient donc de veiller à l’emplacement des plaques translucides. Elles devront être majoritairement posées sur la partie du toit exposée au Nord, de façon à ne pas trop chauffer la stabulation en été.

Un éclairage configuré à la taille de votre bâtiment

Avec le développement des grands troupeaux, les bâtiments très larges sont de moins en moins rares. Il est essentiel que l’ensemble de l’étable reçoive suffisamment de lumière du jour.
Un éclairage adéquat et adapté à la taille de votre bâtiment aura un impact positif sur la santé et la fertilité de votre élevage et favorisera votre production.

Latéral ou zénithal, l’éclairage naturel, la combinaison gagnante

S’intégrant au rampant, les plaques translucides permettent d’aménager facilement la toiture et de bien contrôler l’apport de l’éclairage.
L’installation d’un faîtage éclairant laisse pénétrer une lumière homogène dans l’ensemble du bâtiment.
Couplés ensembles, ils permettent de bien répartir l’éclairage et assurent une bonne luminosité naturelle et uniforme.

Conçues pour s’adapter parfaitement aux plaques ondulées Eternit, les plaques translucides Clairflex et le faîtage éclairant ventilé Zenitec permettent une excellente luminosité à l’intérieur du bâtiment, sans éblouir les animaux.

Face au stress thermique, des matelas qui allient confort et fraicheur

Les bovins supportent très mal la chaleur. Ce stress thermique est d’autant plus pénalisant pour les vaches laitières à forte production. On peut aider ses animaux à traverser les épisodes caniculaires en combinant la ventilation naturelle, mécanique et matelas à eau.

La chaleur a un impact défavorable sur la production laitière. Il faut savoir que la température optimale pour la vache se situe entre 5° et 7°C. A partir de 22°C avec 50% d’humidité, le stress reste modéré, mais la production peut déjà chuter de 2,7 kg/jour. Si on dépasse les 25°C, le stress est avéré et la production chute de près de 4 kg par jour. Ces températures sont d’autant plus fréquentes que les bâtiments ont longtemps été pensés par les hommes pour abriter les animaux en hiver et pas forcément pour faire face à des canicules. Pour le bien-être des animaux et l’optimisation de leurs performances, il est souvent nécessaire d’adapter son bâtiment : ventilation naturelle, choix de l’orientation en cas de construction, bardages à claire-voie,  filets brise-vent, voire ouverture totale à l’est pour remplacer des murs en plein.

En conditions chaudes et humides, l’ombre et la ventilation naturelle du bâtiment ne suffisent pas. Il faut aider les vaches à mieux supporter le stress thermique par des couchages adaptés et une ventilation mécanique. Bioret propose un modèle particulièrement efficace, le Cyclone. En combinant une hélice à 6 pales avec un déflecteur 360°, ce ventilateur assure une déstratification des couches d’air. Les flux d’air suppriment la couche isolante créée par la chaleur du corps, ce qui réactive les échanges thermiques. La vitesse importante de l’air renforce la sensation de fraicheur. En ayant une vitesse d’air de 1,5m/s on est plus efficace de 50% face au stress thermique qu’avec une vitesse de 0,5m/s. Le flux d’air va jusqu’au sol où il réduit l’humidité de la litière. Une sonde de température pilote un variateur qui permet de passer de 20% (18°) à 100% (26°). Par ailleurs, les ventilateurs Cyclone 360 sont équipés de moteur brushless moins énergivore. Soulignons qu’ils consomment un tiers d’électricité de moins par rapport à un ventilateur classique.

Améliorer le couchage

Quand il fait chaud, les vaches ont tendance à rester debout, pour faire circuler l’air autour de leur corps. Cette position augmente de 20% la surface corporelle d’échange avec l’air ambiant. Ce qui est mauvais pour leurs pattes et leur production. Plus longtemps une vache est couchée, meilleure sera sa production. Pour aider son troupeau à mieux faire face aux épisodes chauds, il faut leur assurer un couchage de qualité avec un impact thermique refroidissant, permettant la dissipation des calories. C’est ce qu’apportent les matelas Aquastar, constitués d’une sous-couche en latex de 35 m et d’une poche d’eau de 70 mm. La poche d’eau assure une meilleure circulation sanguine grâce à une répartition homogène de la pression du poids. Cette absence de point de compression est favorable au fonctionnement de la mamelle. En plus du confort, la poche d’eau favorise aussi l’évacuation des calories thermique. La surface fraiche augmente le temps de couchage et de rumination, donc une meilleure métabolisation de la ration. Des études ont montré un temps de couchage supérieur avec des logettes équipées de matelas Aquastar de :

La climatisation, une attention particulière aux fortes productrices

Les vaches fortes productrices sont encore plus sensibles à la chaleur et au stress thermique car le métabolisme de production laitière produit de la chaleur. Pour ces animaux comme pour les cheptels vivant dans des zones particulièrement chaudes, les matelas Aquaclim apportent le plus nécessaire à leur confort et à la pleine expression de leur potentiel de production. Les matelas Aquaclim sont aussi constitués d’une sous couche de latex et d’une poche à eau. En plus, celle-ci est équipé d’un système de climatisation, qui fait circuler dans les matelas de l’eau rafraichie. Aux Etats-Unis, l’Université de Cornell a montré que la production d’une vache sur couchage non rafraichi était de 31.2 kg/jour, alors qu’avec un couchage rafraichi, elle atteignait 34,9 kg/jour.

Avec l’option Aquaclim thermodynamique, la chaleur extraite peut être valorisée en énergie « zoothermie ». L’énergie ainsi récupérée peut servir à produire de l’eau chaude ou de l’air chaud en très grande quantité. 100 VL produisent 36 KW* par heure de chaleur disponible qui pourra être utilisée, par exemple, pour chauffer le digestat du méthaniseur, pour nettoyer à l’eau chaude un atelier de transformation yaourt, fromage ou pour le séchage en grange du foin.

*(variable suivant la saison)

Zones continentales, tropicales ou vaches hautes productrices. INVESTIR DANS DES MATELAS AQUACLIM ? UN CHOIX RENTABLE

Bioret a mis au point un configurateur qui calcule précisément le retour sur investissement de l’installation de matelas à eau dans les exploitations. L’objectif ?Aider les éleveurs à faire les bons choix pour réduire les effets néfastes de la chaleur sur la productivité de leur cheptel et leur fournir les arguments techniques et économiques qui leur permettent d’accéder plus facilement à un financement  pour s’équiper.

C’est un fait établi : équiper ses logettes de matelas à eau a un impact indéniable sur le bien-être de ses animaux, mais aussi sur leur niveau de production. Pour aider les éleveurs à faire le choix de la meilleure solution pour palier le stress thermique et en toute connaissance de causes, Bioret propose un outil qui calcule le retour sur investissement propre à chaque exploitation. La modélisation informatique, est une extrapolation de l’étude de l’université de Californie : elle intègre les données de la station météo la plus proche de l’exploitation et calcule la perte de lait due aux périodes de chaleur, sources de stress thermique.

3.7kg de lait permis en plus même en cas de stress thermique

Le matelas logette à poches d’eau climatisées Aquaclim permet, en rafraîchissant les vaches laitières, de s’affranchir des effets du stress thermique. Il est adapté pour un confort de couchage et une régulation zoothermique® dans toutes les conditions climatiques, même extrêmes, ou avec des animaux à haut potentiel. Ce dispositif permet un production laitière plus élevée (en moyenne 3.7kg en plus par jour) qu’un couchage classique, qui s’explique par :

Gain en lait, mais aussi en énergie

Prenons l’exemple d’un élevage de 230 vaches implanté à Monterfil en Ille et Vilaine, 160 logettes en AquaClim thermodynamique et 66 logettes en Aquastar. La modélisation des périodes de thermique enregistrées sur cette zone met en évidence, sur 2018/2019 une perte de production moyenne de 357  kg par vache et par an. Or, le gain de confort et de refroidissement permis par les matelas à eau minore cette perte de moitié. Il suffit ensuite de faire un calcul simple : pour un prix du lait à 0,32€/kg, le gain annuel autorisé s’élève à 10 095€ en lait + 15 842€ en énergie. Dans la réalité, cela peut être davantage selon les taux et les primes de qualité payés. Le configurateur, face à ce gain, mettra en perspective le coût des matelas et de leur pose. Pour équiper les 226 logettes de cet élevage, il faudra compter 97 008€ de matelas + 42 500€ de pompe à chaleur. Si l’on calcule le gain permis  sur les 10 ans de garantie des matelas – 10 095€ en lait et 15 842€ en énergie – on arrive à un seuil de rentabilité de 5.36 ans. Un ROI rapide pour des solutions qui vont vite devenir incontournables en élevage pour réduire le stress thermique dont souffrent les laitières et optimiser cette chaleur perdue, au vue de la multiplication des épisodes de chaleur estivale au fil des années sur le territoire.

« Ce retour sur investissement peut être encore plus rapide, car on ne tient pas compte des bénéfices sur la santé et la reproduction qui sont incontestables mais plus difficiles à chiffrer », complète Samuel Boucard, responsable technique et commercial de Bioret. Au-delà de l’intérêt pour un éleveur de chiffrer son retour sur investissement, cet outil l’aide aussi dans sa recherche de financement. «Avec ces chiffres et ces éléments de compréhension, le banquier dispose d’une étude de rentabilité qui lui montre l’intérêt économique de ces équipements pour maintenir les bons résultats de l’atelier, même en cas de stress thermique», souligne Samuel Boucard

Gagner plus en valorisant la chaleur

Grâce à l’option AquaClim Thermodynamique, l’éleveur peut aller encore plus loin en valorisant la chaleur des vaches. En effet, l’eau qui circule dans les matelas se réchauffe et peut servir pour chauffer le digestat du méthaniseur, l’eau chaude pour le nettoyage d’un atelier de transformation de produits laitiers ou encore pour le séchage en grange du foin. Le confort thermique des vaches permet alors de réaliser des économies d’énergie, en plus des gains en production de lait.

Le matelas pour palier au stress thermique, comment ça fonctionne ?

L’eau circule dans les matelas grâce à un kit de raccordement. Le kit est prémonté en atelier. Chaque vache a sa propre poche d’eau. Le matelas est rempli une seule fois, lors de l’installation. L’eau rafraichie circule dans les canules communes à l’ensemble des couchages d’une travée.

L’été revient… les chaleurs aussi : avez-vous pensé à la ventilation du bâtiment ?

Le bâtiment d’élevage est l’un des postes les plus importants d’une exploitation. Les vaches peuvent passer 4 mois en bâtiment (période hivernale) comme toute l’année (système 100% bâtiment). De plus « d’ici 2050 les températures estivales augmenteront d’environ 1 à 2 °C » selon les projections Météo France pour le projet CLIMALAIT. En ILLE ET VILAINE on compte déjà plus de 70 jours supérieurs à 25 degrés en moyenne depuis 2003.

Stress thermique

Les vaches sont donc de plus en plus sujettes au stress thermique pouvant commencer au printemps et se terminer en automne : +1°C à partir de 25°C ferait chuter de 1 à 4 kg de lait produit par vache et par jour (source : étude Idele).

Pour un troupeau de 100 vaches laitières, cela représente des pertes économiques entre 35 et 140€ par jour, soit une perte potentielle comprise entre 2 450€ et 9 800€ par an.

L’ambiance dans les bâtiments d’élevage prend donc toute son importance pour le confort des animaux et préparer ces derniers au changement climatique.

Pour rappel : à partir de 15°C les vaches ont besoin de fournir des efforts d’adaptation. Au-delà de 30°C elles sont en situation de souffrance. Caroline Oulhen nous explique en détails le stress thermique dans son article « Comment limiter le stress thermique chez les vaches »

Tout l’enjeu est de réussir à rafraîchir au maximum les animaux en été dans le bâtiment et que ce dernier reste aussi fonctionnel pour l’hiver.

Etape 1 : Ouvertures du bâtiment

Avant de se dire « Il me faut des brasseurs d’air », pensez « Je dois travailler les ouvertures ventilantes de mon bâtiment ». Sans ouvertures, les brasseurs ne seront d’aucune utilité (pas de création de flux d’air).

Eilyps a développé un diagnostic ventilation avec des capteurs connectés pour cibler précisément les problèmes de ventilation rencontrés sur votre bâtiment.

Consulter notre fiche produit « Audit Ventilation » pour plus de détails sur le sujet.

Etape 2 : Diagnostic ventilation

« J’évalue l’efficacité des nouvelles ouvertures ventilantes de mon bâtiment » : reprise de mesures avec le diagnostic ventilation Eilyps et orientation vers de nouvelles préconisations et/ou vers des solutions mécaniques.

Etape 3 : Ventilation mécanique

L’Institut de l’Elevage le dit, « quand la ventilation naturelle et la réduction du rayonnement solaire ne suffisent pas pour rafraîchir les animaux, il faut penser à la ventilation mécanique ».

Plusieurs solutions existent : brasseurs d’air, gaines soufflantes. Néanmoins, attention à leur emplacement dans le bâtiment ! Un diagnostic doit être réalisé avec un expert avant leur mise en place.

Eilyps vous propose pour cela un conseil indépendant sur-mesure sur le choix de la solution mécanique la plus adaptée à votre bâtiment.

Etape 4 : Mise en place et mesures

Mise en place des solutions mécaniques et reprise de mesures avec l’audit ventilation pour valider l’efficacité des solutions choisies.

Présentation de l’audit ventilation Breeder Air d’Eilyps-Tecmatel en vidéo pendant l’évènement du CoFarming Tour https://www.youtube.com/watch?v=nutoT4IsuW4 => apparition de l’audit ventilation à la 13ème minute de la vidéo

rencontres-webagri.fr, 2023